Articles

Affichage des articles du juillet, 2012

Je sens qu'on va commencer à pouvoir faire des affaires...

Image
Je retire tout ce que j'ai dit ici  sur les soldes. Vraiment. Samedi dernier, je suis allée faire les soldes. En me promettant-jurant grands dieux que je n'avais besoin de rien, que je ne trouverais de toute façon pas grand-chose, et que quelques économies ne seraient pas de refus... J'y allais donc en simple promenade touristique. Raté. J'ai fait ma grosse acheteuse compulsive. La vraie de vraie. Celle qui trouve tout beau et a envie de tout acheter. Sans rire. Parce qu'il y avait plein de choix de fringues sympa, et dans ma taille, et bien soldées, et  presque personne dans les magasins.  Le bonheur, quoi ! Par contre, je pense qu'ils avaient dû sortir des fringues de derrière les fagots... le 1er jour, il n'y avait clairement pas tout ça... Bref, j'ai acheté, donc. Trois pantalons, un short et quelques fards kiko... Voilà voilà voilà... c'est tout ! Sinon, rien à voir, ou presque, mais je suis en pleine réflexion.

Good bye Bruxelles, it’s been nice…

Image
… hope you’ll find your sun in summer !! Je ne résiste pas à l’idée de vous annoncer qu’enfin, après 4 mois de douloureuse séparation et de difficile célibat (qu’on est bien à ronfler seule les bras en croix dans un lit !) Chéri et moi devrions régler définitivement l’épineuse problématique de la séparation conjugale (géographique seulement, je tiens à le préciser !). Bref, pour vous la faire simple : YOUUUUUUUHOUUUUUUUUU !!!!! Mais en même temps : BOUUUUUUUHOUUUUUUUUU !!!!! Et oui ! Youhou, parce que le train, c’est bien, surtout quand on ne le prend pas plus d’une fois par an pour aller en vacances. Mais bouhou, parce qu’on a l’impression tous les deux de n’avoir pas vécu tout ce qu’on devait vivre à Bruxelles. C’est étrange, n’est-ce pas ? Cette ville qui n’est pourtant pour nous qu’une ville d’adoption, un pays étranger... Certes, au jour le jour, on pouvait oublier qu’on ne vivait plus en France, car la culture et la langue des deux pays sont proches (je

Egocentrique, moi ? Presque suite de la presque interview...

Image
Pana m'a presque virtuellement interviewée via son article ici . Après la première partie la semaine dernière, voici la suite de mes réponses : Pana :  Et pour te porter chance, bonheur, voyage en amoureux, tu as quelque chose en particulier ? Kimie :  Rien en particulier, mais tout en général peut être susceptible de me porter bonheur : la bague que je porte tous les jours, un trèfle que je vais trouver aujourd'hui (et pourtant je devrais être blasée), un quelque chose de rien du tout comme  un bouton perdu miraculeusement retrouvé ... Pana :  je sais que tu adores te maquiller, d'ailleurs tu tiens de temps en temps une rubrique " make-up " sur ton blog. Tu achètes beaucoup de maquillage ? Souvent ? Kimie :  Bah, ma rubrique n'a pas beaucoup de succès. Quand on tient un blog humeur, pas toujours facile de capter son auditoire sur d'autres sujets... c'est très cloisonné, mine de rien, la blogosphère. Bref, les cosmétiques, je peux en

To Rome with love... ou les intrigues multipliées

Image
Mardi soir, je suis allée au ciné, malgré ce temps magnifique qui donnait plutôt envie de pique-niquer dans un parc que de s'enfermer dans une salle nocturne ! Non, en vrai, chéri m'a boostée pour m'empêcher de végéter devant mon ordi toute la sainte soirée, c'est ce qui a fini par me décider pour le dernier Woody Allen. Dont chéri par ailleurs m'avait donné une image plutôt mitigée : une très bonne critique dans une émission de radio mais une bande-annonce décevante, selon lui... C'est donc avec un a-priori de bof-ittude (contraction de bof-attitude, je suis poète à mes heures perdues !) que je me suis installée dans la salle, en retard, comme d'habitude ... Et finalement, le film m'a agréablement surpris ! D'abord par le fil conducteur du film, qui déroule plusieurs histoires en même temps, ce qui déjà n'est pas très commun, mais qui plus est, des histoires qui  ne s'imbriquent pas les unes avec les autres, même si la th

J'ai testé : le jorky avec les collègues

Et j'ai pas aimé ! C'était pas tant le fait que ça soit avec les collègues, au contraire, ça c'était plutôt positif, et croyez-moi, sur ce point, on revient de loin ( remember ).  Non, le souci était ailleurs. Genre entre le fait que la dernière fois que j'ai joué au foot, c'était en 2005 et le fait que je hais tout ce qui ressemble de près ou de loin à une bande de tarés en puissance à la poursuite d'un ballon. Oui, je sais. Je suis en train de traiter mes collègues ni plus ni moins que de tarés. Bahhh... Faut dire que je me suis pris le ballon dans la cuisse, et j'ai un bleu énorme. Et y'en a un qui a eu un truc au doigt qui a nécessité un passage aux urgences. Mais à part ça, je fais un peu ma chochotte... Donc, pour en revenir au jorky, c'est simple. C'est du foot en salle, dans une cage plus exactement, et on y joue à 5 contre 5 (ou 4x4 pou 3x3, la taille des terrains variant en proportion du nombre des joueurs). Jusqu

Les plats qui m'emmènent loin, loin...

Les biscottes beurre-miel. Les courgettes et tomates farcies. Les choux à la crème. Les bavaroises aux fraises. Les rognons sauce madère. Je pourrais vous en citer encore plein d'autres, mais je m'en voudrais de vous mettre l'eau à la bouche avant l'heure légale du dîner ! Certains plats sont pour moi des machines à souvenirs, à remonter le temps . Quelquefois même, je me les prépare juste pour me rappeler le bon vieux temps, en hommage à certaines personnes ou à certaines époques de ma vie. Les biscottes beurre-miel.  Uniquement avec les biscottes Roger au paquet bleu (trop heureuse, à Lyon, il y en a partout).  J'en mange et je suis transportée directement au coin d'une table en toile cirée, en vol direct vers l'enfance. Un après-midi tranquille et douillet, peut-être même qu'il pleut dehors, qu'il fait froid, et je suis assise sur une chaise en paille avec son coussin de faux-cuir beige en face du buffet, un livre néglig

Fallen in love with a black one

Image
Meuh non, je ne suis pas en train de vous annoncer que je trompe mon mari et m'apprête à divorcer incessamment sous peu. C'est juste qu'hier soir, j'ai été prise d'une irrépressible envie de me vernir les ongles, malgré mes bonnes résolutions (ça les tue à mort, rien à faire)... Du coup, j'ai cherché ce que je pourrais mettre de frais, coloré et discret en même temps. Bon, certes, c'est un peu raté pour le côté pastel d'été !  Mais en attendant, je suis tombée amoureuse de ce petit vernis Essence que j'avais acheté pour tout autre chose, càd du stamping. Sauf que comme chez Kruidvat, je n'ai pas pu trouver tout le matériel adéquat (à savoir le tampon, mais j'ai la plaque et le vernis par contre, hein ?!!), j'avais oublié ce vernis noir, qui traînait dans mon vanity. Bref, j'en ai passé une couche. Un beau noir bien brillant... qui est devenu d'un mat intense en séchant ! Mince alors, j'avais oublié qu'

Egocentrique, moi ? (presque interview de moi inside) - Part One

Pas du tout, pourquoi ? Juste j'aime vous parler de moimoimoiMOI ! Et puis quand on m'en donne l'occasion, je ne refuse jamais, vous pensez bien ! Aujourd'hui, c'est Pana qui a eu très envie de me poser, ainsi qu'à 10 autres blogueuses, 2-3 questions bien senties. (Ok, ceci est un tag, j'ai essayé de vous l'enrober, mais ça finit par se voir, je le sens bien !!) Bon, je vous fais grâce des 11 choses sur moi que vous ne voulez pas savoir, je vous fais déjà une belle tartine tous les vendredis via ma rubrique " Me, Myself and I " ! J'embraye donc sur l'interview pas du tout imaginaire, hein ?! Pana : Kimie, ton blog s'intitule "Mots et Emaux", pourtant on ne voit que des mots (et beaucoup de mots).. Kimie, la coupant : trop de mots, tu veux dire, là ? Pana : Du tout du tout ! Simplement, je suis très curieuse de savoir ce qui t'a incitée à créer ce blog et si ça a quelque chose à voir avec l

Le poisson qui est en moi...

Image
Ca fait plusieurs mois qu'il me tournicote dans la tête, ce poisson-là. De temps en temps, il doit sans doute sauter dans un autre bocal, car je l'oublie complètement. Et d'autre fois, il revient à l'improviste,  s'installe, là, dans mon esprit, et attend patiemment son heure. L'heure à laquelle j'irai le chercher, dans sa belle boutique aux reflets bleutés, dans l'eau qui clapote, au milieu de ses congénères ou compatriotes. Et il sera là, à me regarder, fringuant, agitant ses nageoires comme pour m'appeler, m'inviter à le choisir, lui. Vous aurez compris. J'ai envie d'un poisson. Dans ma boîte de conserve qui me sert de lieu de vie, je me sens seule, je me sens vide, je me sens... sans poisson. A la maison, j'avais l'habitude d'avoir Minette dans les pattes toute la journée. A la maison, j'avais l'habitude quand je m'ennuyais d'aller parler aux Miams, nos 2 poissons rouges blancs rescapés d'un

Make-up : Parrot Eyes

Image
C'est l'été, ça y est ! Il fait chaud, il fait beau, et les oiseaux chantent perruches piaillent. Oui, parfaitement, il y a des perruches en liberté à Bruxelles ! Le premier qui me dit qu'il fait moche et froid en Belgique, je lui envoie en travers de la tronche une perruche ou deux. Elles se sont très bien acclimatées, elles.  Comme quoi.  Il fait beau et chaud en Belgique. CQFD. Bref, on est pas là pour ergoter sur le temps bruxellois, surtout quand je suis en train d'étouffer dans mon studio lyonnais ! Aujourd'hui, j'avais envie de couleurs, surtout que je ne prends que très peu le temps de me maquiller pour aller au boulot d'habitude. Ca tombait bien, j'avais acheté il y a quelques temps un fard jaune canari chez Kiko, le n°103 que je n'avais pas pris le temps de tester.  Du coup, c'était l'occasion ! Les ingrédients Une base à paupière Urban Decay Ma palette "All I've ever wanted" de  Ny

Quoi ? Tu parles à ta bagnole ?

Image
Bin oui, je lui parle. Et même que des fois je lui tapote la carrosserie quand je passe à côté d'elle, et que je lui fais des clins d'oeil depuis ma fenêtre. Parfaitement ! Ma voiture, je suis tellement contente de l'avoir auprès de moi que je la considère presque comme une personne à part entière. Limite une superwoman capable de m'emmener plus vite que le vent bus où j'ai envie, et, qui plus est,  prenant en charge toutes mes courses dans  sa poche ventrale son coffre immense. Si si, immense, n'ayons pas peur des mots ! Donc je lui parle. Et j'ai même pas honte. Après avoir subi pendant 1 an les nombreuses sautes d'humeur de la voiture de Chéri (le coup de la voiture qui refuse de démarrer sur le parking de Carrouf, perso, je suis super fan !), c'est bien la moindre des choses que de la féliciter de m'avoir attendue sans broncher sous la pluie, la chaleur et le gel de son Limousin pas natal. Et puis je suis si contente d'a

Là où je vous abandonne lâchement… [Presque concours inside]

… en vous confiant les rênes du blog ! Parce que je pars 15 jours (bien mérités) en vacances, loin de tout ordinateur et surtout de toute connexion internet,  et parce que c’est l’été, qu’il fait beau et que j’ai envie d’une touche de nouveauté sur mon blog, je vous propose, si cela vous dit, d’ écrire un article pour mon blog . En soi, ce n’est pas vraiment un concours , mais y’a de l’idée, car bien sûr, je ramènerai un porte-clé beauf de Chamonix un petit cadeau  rien que pour vous dans mes valises ! Je ne suis pas trop foulée pour trouver un thème pour tous vos articles, ça sera sans grand suspense : les vacances   ! Toutes les thématiques sont les bienvenues, ça peut être en vrac et par exemple : une recette de cuisine que vous aimez faire pendant les vacances, votre meilleur souvenir de vacances, un carnet de voyage sur une destination précise, avec vos bons plans et vos découvertes, un livre que vous avez emporté dans votre valise et dont vous vou

Me, myself & I - Trèfles

Image
Madame Trèfle, c'est bien comme ça qu'on devrait m'appeler !  Et oui, j'ai un seul don presque surnaturel – du point de vue des gens qui me voient faire en tout cas – c'est de trouver des trèfles. A la pelle.  Comme ça, sans chercher . Genre je me balade fraîche et dispose dans un petit coin de campagne, tout en discutant tranquillement, et toc ! Je m'arrête, je me baisse, et quand je me redresse, je tiens dans les mains un trèfle à 4 feuilles. Ou 5 feuilles (mon record étant 6 feuilles, mais il a malheureusement disparu dans un atlas routier, damned !).  Certaines fois, même, ce n'est pas un seul trèfle que je ramasse, mais 3 ou 4, car souvent, ces bestioles poussent en famille – comme les champignons, en fin de compte. Ce n'est pas depuis toujours que je trouve des trèfle. Quand j'étais petite, je les cherchais en vain sur la pelouse de mes parents. Jamais pu mettre la main sur un seul ! Satanés trèfles ! Et puis un beau jour

Et sinon, pour toi, l'amour...

Image
... c'est quoi ? J'adore ! C'est mon moment préféré. So intime. So charming. So natural. Sans rire. Vous vous imaginez poser ce genre de questions lors d'un premier RDV, nez-à-nez avec votre prétendant(e) ? Tous les ans pourtant, faut qu'y en ait un qui nous la lâche, cette question à 2 balles et demi. Avec un air inspiré et une vue basse, la bouche mordillant délicatement son stylo, regardant son "coup de coeur" dans les yeux, épiant sa réaction, prêt à dégainer le stylo pour noter tout ce qu'il/elle dira. Oui, je parle de l'Amour est dans le Pré. Mon petit péché mignon !! Faut bien s'occuper, quand on vit dans un bocal studio, n'est-ce pas ? Et franchement, histoire d'élever un peu le débat (un cran au-dessus des prés, youhou, je franchis la barrière par un "sautadour") (vous avez le droit d'être ignorant sur ce dernier point, sautadour étant issu du patois limousin) (et c'est un morceau ou

Comment rattraper une manucure...

Image
... et un trou dans mes posts par ailleurs (pourquoi je n'avais pas prévu d'article pour le 11 juillet, un grand mystère) (Ca y est, vous m'avez percée à jour, je ne publie que rarement en temps réel !) (what a surprise !). Bref, ce matin (le 11 juillet donc), j'étais presque levée aux aurores (7h15, vous vous rendez compte ?), et donc au lieu d'embaucher à 8h comme j'en avais la ferme intention (et ça aurait été si simple...) non non, j'ai préféré sortir mes petits chéris vernis. Oui, parce qu'en plus, le vernis que j'avais sur les ongles commençait sérieusement à donner des signes de faiblesse. Et bien sûr, j'ai préféré essayer de rattraper les dégâts (au lieu de sortir le dissolvant, ça aurait été si simple !). Du coup, non seulement j'ai fait un truc affreux (on n'est pas très précis quand on est pressé), mais en plus, comme je n'avais pas la patience d'attendre que ça sèche, j'ai plein de ratés partout. C

Dessine moi un mouton bâton...

Image
... le monde est triste sans imagination ! Quand j'étais petite, il y avait un gros livre dans la bibliothèque de mes parents, avec une couverture rigide et ancienne.  L'Encyclopédie du Dessin, que ça s'appelait. C'était un livre magique, comme un vieux grimoire, avec des pages jaunies piquetées de noir, épaisses, comme on n'en fait plus. Mais la magie reposait surtout sur son contenu. En noir et blanc, c'était des pages et des pages de dessin, du croquis à la reproduction fidèle du corps humain, en passant par la caricature.  Alors, je m'installais sur la table de la cuisine avec un bloc-note et je commençais à dessiner au gré de mes humeurs.  Mon père disait que j'avais le coup de crayon de sa mère. Sa mère dont il ne restait plus que ce gros livre, quelques peintures sous les lits et une vieille palette de peinture à l'huile. Quelquefois, il s'asseyait à côté de moi et me montrait les techniques : comment faire une perspective

Besoin de rien, envie de rien...

Image
... ou éventuellement d'une bonne plaquette de chocolat au lait bien gras, fourré au nougat ou aux noisettes ! J'ai envie de rien ce soir. Je m'ennuie. Je suis sure que j'aurais des choses à faire, mais j'en pas envie. Juste d'allumer la TV et de m'abrutir devant. Pas de bol, je capte super mal ici, avec le numérique. L'image se brouille juste au moment le plus palpitant de l'émission, ça commence à faire shhhhrrrrik shrouuuuuk shrrrok bbzzzzzziii, et c'est parti pour plusieurs minutes. Donc j'ai la TV juste pour faire beau. Elle prend même pas la poussière en plus comme ma vieille TV à tube cathodique. Vraiment pas drôle ! J'ai mangé 1/2 paquet de Erfrischings-Sticks, un cadeau de mon bien-aimé en provenance direct d'Allemagne. Visuellement, ça ressemble à des écorces d'orange au chocolat. Mais à l'intérieur, c'est liquide, comme les MonChéri. Sauf qu'y a pas d'alcool dedans. Du coup, pour compenser

La limace transformée en fourmi...

Image
Ce soir, je me sens presque l'âme d'une grande poétesse, en héritage direct de La Fontaine : Quand ce dimanche la limace fut levée (à 10h, donc, normal et même presque tôt pour une telle race), Par la fenêtre un coup d'oeil elle eut jeté, Et pas une seule goutte de pluie elle eut constatée (même pas un quart de moitié de nuage menaçant qui plus est, saleté de temps), Alors d'un grand soupir à fendre l'âme, elle se fendit, "Pas d'excuse, y'a pas à débattre, rien ne l'interdit, Va falloir que j'aille courir aujourd'hui"... Bon, les vers, c'est bien gentil, Mais j'en ai ma claque désormais, Je retourne normalement parler, Pour la suite de mes soucis ! Donc je disais que ce matin, bordel de bordel, le temps était sec et qu'aucune bonne raison à la c*n allait pouvoir me sauver du footing. Non mais c'est pas ça. J'aime bien courir et tout. Mais bon, j'avais la grosse flemme, quoi ! Donc

Me, myself & I - Le journal

Image
Je tiens un journal, depuis que j'ai 8 ans. Intitulé sobrement "Mon journal intime", il se compose d'une petite dizaine de tomes. Tous des cahiers petit format grands carreaux ("seyes" pour les belges qui me lisent ; remember ), avec une couverture rigide. A l'intérieur, j'écris au crayon à papier, rien d'autre, en commençant par la date. Je suis plus ou moins assidue , suivant les périodes de ma vie. Soit j'écris frénétiquement tous les jours une  tartine en passant en revue ma journée de façon plus que détaillée, de l'heure de mon lever à mon poids, soit je n'écris rien pendant 6 mois, 1 an, et après, je dois "rattraper le coup" en racontant en gros ce qui m'est arrivé pendant tout ce temps – ce qui en général me décourage d'avance, et me fait renoncer à écrire quoi que ce soit, les rares jours où je serais motivée. En ce moment, j'essaie d'être régulière , parce que plus je vieillis, plus je me

Chacun sa place, chacun son recoin…

Image
 … passe le message à ton voisin ! La promiscuité avec des inconnus, je suis sûre que ça vous parle. Dans tout lieu public, on y est confronté. Plus ou moins. Mais je crois que c’est dans les trains que le problème se cristallise. Forcément, dans un train, on est près, trop près des ses voisins. Forcément, dans un train, qu’on le veuille ou non, on est coincé ensemble pour un moment. 1h, 2h, 5h pour moi la dernière fois que je l’ai pris. Et forcément, pendant tout ce temps, on a envie d’être le mieux installé possible, le plus tranquillou-peinard. Ce qui se traduit en général par une lutte de tous les instants pour protéger sa liberté. Bah oui, sa liberté commence là où s’arrête celle de l’autre. Ce que je traduis, de façon très cartésienne option noir-et-blanc par : chacun sa moitié. Je considère donc, quand je suis dans un « carré », comme la SNCF appelle les places à 4, que j’ai l'usufruit de la moitié de la tablette et de la moitié de la place disponi

Solitaire ?

Dans mon (relatif) malheur (peut-on vraiment parler de malheur quand on a trouvé du travail ?) (même à 650km de chez soi ??), j'ai la chance de bien vivre l'éloignement et le fait de vivre seule. L'éloignement, ça va, surtout car je vis à Lyon, une ville que je connaissais déjà. Donc pas l'inconnu. Et puis l'année à Bruxelles m'a relativement bien décoincée en ce qui concerne le fait de sortir seule pour aller se balader, faire du shopping, aller au ciné, etc. (cf. mon article ici ). En ce qui concerne le second point, je crois que définitivement, je suis une solitaire par nature. Ce n'est pas moi qui irai déprimer de rester toute une journée toute seule dans son canap', à partir du moment où je suis en compagnie d'un bon bouquin ! Et puis il faut bien dire qu'étant fille unique, j'ai beaucoup joué avec moi-même... donc j'ai assez l'habitude de m'occuper sans avoir besoin de quelqu'un derrière mon c*l. Qui plu

Je viens de me prendre un de ces coups de vieux...

Image
... je vous explique même pas ! Tout partait d'une bonne intention à la base. Juste chercher une vieille photo dans mes archives pour illustrer un article. Du coup, j'ai importé toutes mes anciennes photos depuis 2005 dans Iphoto... et après, j'ai regardé. Soupir. Bah dis donc, qu'est-ce que j'ai pris un coup de vieux entre la fin de mes études et maintenant ! Et ma peau, comme elle était lisse, propre, lumineuse... Et mes paupières... vous savez que depuis que je fais des articles de make-up et que j'ai l'occasion de voir mes yeux en gros plan sur les photos, je fais un complexe de la paupière qui tombe ! Même pas 30 ans et une paupière de basset croisé cocker ! Et mes cheveux, comme ils brillaient, comme ils étaient longs et blonds... Pfff, on rajeunit pas, hein, ma pôv' dame ! Et vous, ça va ? Pas trop de complexes entre vos photos et votre miroir ?!

Agréable surprise pour "un bonheur n'arrive jamais seul"

Image
Fête du ciné oblige, je suis allée voir Un bonheur n'arrive jamais seul , avec Gad Elmaleh et Sophie Marceau. La bande-annonce était sympa, et pour 2,50€, pourquoi pas ? Et bien vous savez quoi ? J'ai passé un agréable moment ! Une belle comédie romantique française comme on en voit peu. Dans la salle, on a beaucoup ri, surtout dans la 1ère moitié du film, la 2nde étant plus "sérieuse" (on joue pas avec les sentiments, nanméo !). L'histoire se tenait, même si bon, ça reste une comédie romantique, hein ? On ne s'étonne pas trop ni des rebondissements, ni de la fin ! Les moments drôles étaient beaucoup fondés sur le comique de répétition et le comique de gestes (Sophie Marceau se prend de ces gadins mémorables !), donc rien de très fin. Mais ça fonctionne nickel ! J'ai trouvé les acteurs bien dans leur rôle. Sophie Marceau a un petit air de Jenifer Aniston quand elle sourit : étrange... mais très comédie romantique US, du coup ! Et Gad,