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Affichage des articles du mai, 2014

Pourquoi j'ai choisi d'allaiter (et pourtant, c'était pas gagné d'avance)

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Pour moi, savoir si j'allais allaiter, c'était un peu comme me trouver devant un plat inconnu et deviner si j'aimerais ou non sans l'avoir encore goûté . C'était comme pour la péridurale . Je me voyais très mal décréter que je ne voulais absolument pas la péridurale alors que je n'avais jamais ressenti la douleur des contractions.  Tout comme je ne me voyais pas demander la péridurale tant que la douleur restait supportable. Bref, l'allaitement, c'était à tester avant d'être catégorique sur mon choix. Pourtant, bien avant d'être enceinte, je me disais que l'allaitement, je ne le sentais pas trop. Offrir mon plus haut potentiel érotique à une bouche vorace et peu délicate, je trouvais ça bizarre, très bof.  Pourquoi vouloir rester scotchée à mon gosse alors que la haute-technologie du biberon et du lait en poudre existait et permettrait à Chéri de donner à manger à Mini-Nous et ce même en pleine nuit pendant que bibi dormirait

Un petit ange s'en est allé...

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Hier soir, nous avons appris une bien triste nouvelle.  Un petit cœur de 10 semaines in utero s'est arrêté de battre.  Des amis de Chéri, tout heureux de nous annoncer la bonne nouvelle d'un premier enfant, le WE dernier : elle, rayonnante avec son chapeau de paille pour protéger son visage du masque de grossesse. Et lui fier comme un paon de son futur rôle de papa... Nous avons eu de la peine pour eux, qui avaient attendu cette grossesse plusieurs mois, et qui venaient de l'annoncer à leurs familles et amis. A la première échographie, celle de la bonne nouvelle, celle où on se serre la main très fort, nous les futurs parents, en regardant l'ébauche du profil de notre bébé, où l'on a le cœur qui déborde de bonheur en entendant un autre battement de cœur...   Eux n'ont rien eu de cela. Pas de coeur à écouter. Plus de coeur à écouter... Dans mon lit, j'ai repensé à une discussion que nous avions eue en début d'année avec eux. Ell

Mon allaitement : le premier mois, entre complications et complicité

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La dernière fois, je vous parlais des débuts de l'allaitement à la maternité : tout sauf une partie de plaisir ! Une fois à la maison, tout nous a semblé beaucoup plus naturel et simple... Au début, elle se réveillait à peu près toutes les 3h à 4h, grognait, on la changeait et je la mettais au sein, en position allongée , que je trouvais la plus facile pour nous deux, car elle me permettait d' avoir deux mains libres pour l'aider à prendre le sein et à la stimuler lorsqu'elle commençait à s'endormir. Pour la stimuler, j'ai appliqué les très nombreux conseils des puéricultrices de la maternité : - lui frotter la tête comme si on voulait l'ébouriffer, - lui masser les pieds, - exerçer une pression sur la mâchoire inférieure, de la bouche vers les tempes avec mon index, - lui parler assez fort, l'appeler par son prénom, lui dire qu'il ne faut pas qu'elle s'endorme... Par contre, j'avais mal. Surtout sur le sein

Mon allaitement : des débuts difficiles

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Ça fait un moment que j'ai envie de vous écrire un petit article, mais taper d'une seule main avec Bébé couchée sur mon ventre, c'est beaucoup moins pratique, vous en conviendrez ! Aujourd'hui, je ruse, je l'ai mise en écharpe pour récupérer l'usage de mes 2 index mains ! Juste après l'accouchement, et une fois la longue phase de délivrance (je vous épargne les détails glauques) passée, j'ai enfin pu donner la tétée d'accueil à un Bébé qui tirait la langue depuis un bon moment déjà. J'avoue, honte à moi, que je n'ai aucun souvenir de cette tétée.  Je crois que j'étais dans les vapes, tellement soulagée que l'on soit enfin tous les trois seuls que j'ai un peu zappé certains moments ! Ensuite, a commencé la désillusion.   Dans la chambre, la puéricultrice nous a donné des biberons de lait Gall*a .  Je n'en aurai pas besoin, je veux allaiter. Oui mais en attendant la montée de lait, il faut qu'elle prenne