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Affichage des articles du novembre, 2012

Poursuites, retards et tremblements – Partie 2 ou les joies du bus

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Remember hier le début de ma folle aventure en sortant du boulot, pour rentrer à Bruxelles en passant prendre le chat à l'appart. - 16h10 : dans l'ascenseur, je check mon courrier. Oh, ma carte de bus illimitée pass travail est arrivée… Peut-être que je ferai un effort alors. - 16h10 bis : elle n'est valable qu'à partir du 1 er décembre. La voiture est mon amie. J'aime polluer, j'aime faire rugir le moteur, j'aime voir les gens s'étouffer derrière le nuage noir de mon pot d'échappement. Je me retiens d'écharper la carte pass travail de bus. - 16h13 : le chat est dans sa cage, mon sac sur mes épaules, je cours. - 16h15 : le bus de bâtard de sa mère de tous les bâtards de bordel de merde démarre au moment où je débouche. - 16h16 : je maudis la TCL (compagnie de bus) - 16h17 : je maudis les chauffeurs de bus en avance - 16h18 : je maudis chéri qui ne veut jamais garder le chat alors que de toute évidence il y a un dysf

Poursuites, retards et tremblements – Partie 1 ou les joies du tram

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Ce message est écrit en direct du TGV (encore !), le clavier au niveau de mes yeux, les coudes relevés en conséquence pour pouvoir taper, cause cage du chat sur tablette, et ordi sur cage du chat (à voir, ça doit être à mourir de rire, en vrai ça fait super mal aux bras et poignets et je fais milles fautes). Ce billet qui promet d'être haut en couleur si j'arrive à tout faire passer ce que je dois y faire passer, augure la dernière fois que je me trimballe le chat en train après une journée de boulot. Je ne veux rien savoir, monsieur n'aura qu'à se débrouiller pour balader l'animal. En plus je suis allergique. Tout a commencé très classiquement cet après-midi. 15h30. Instant figé, moi en train de souhaiter un bon WE à mes collègues. J'avais calculé : - 30' pour rentrer chez moi : en vrai j'en ai pour entre 15 et 25 min suivant si le tram arrive en même temps que moi à l'arrêt ou s'il me passe sous le nez ce fils de

Des choses éphémères de la vie

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Tenez, prenons par exemple ma manucure. Oui, celle que j'ai réussi à prendre le temps de faire, contre toute attente, à la fin de ce WE passé entre amis. Cette manucure, j'ai passé un temps improbable à la faire, je me suis bien em*erdée à poser du scotch qui faisait tout sauf des bandes propres, pour tout finir "à la main" (si on peut dire ça d'une manucure...). Voyez vous-mêmes le branle-bas de combat ! Bref, un truc pour lequel j'ai passé au bas mot 1 bonne heure, qui est très moyennement réussi, mais que j'ai quand même admiré pendant tout ma journée du lundi au boulot (bonjour la productivité !). Et bien cette exceptionnelle manucure, voyez vous, elle n'a duré qu'une nuit et une journée. 24h. A peine. Il a suffit d'une seule vaisselle, une toute petite vaisselle de rien du tout, même pas 10min, pour ruiner 1h d'effort et 10h d'admiration effrénée.  Mouais, je sais. Dégoûtée. Comme quoi, les choses sont éphé

Purée, Mercotte quoi !

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C'est ce que je me suis exclamée ce soir, relevant la tête de mon assiette devant la pub du prime-time du jour, "Le Meilleur Pâtissier" sur M6. Purée... Mercotte quoi ! "Mère Qui ?" me fait Chéri innocemment (je lui ai déjà fait le coup de Mère Bordel la veille, il n'est pas à un nom étrange de mère près). " Mer-cotte, la blogueuse... Celle des macarons, tu sais..." "Ah oui... tu as montré son blog à ma mère quand elle a reçu son kit à macarons à Noël dernier" Elle-même ! C'est pour dire si elle est connue, la Mercotte, par chez nous . Même si je n'ai jamais à proprement parler testé une recette de son blog (sauf pour les macarons, une fois, mais je n'étais pas encore trop au point). Mercotte, quoi ! Qui passe à la TV sur M6 avec genre le plus connu et médiatisé de tous les cuisiniers de France (On peut se foutre de la gueule de Cyril Lignac, comme quoi il est ridicule à Top Chef à côté des grands

Celle qui teste le théâtre statique

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Je me suis lancée dans le théâtre. C'est bon pour ce que j'ai, paraît-il. Oui, bon, ne pas être super à l'aise en public, ce n'est pas une tare, me direz-vous. Certes. Mais si en fait. Parce que pour mon boulot, savoir causer en public, j'en ai besoin. Et si je veux évoluer (comprendre : ne pas être mieux payée mais avoir plus d'emmerdes et de responsabilités), j'ai non seulement besoin de savoir parler en public, mais également de savoir pipeauter avec grand aplomb. Et moi, non seulement je suis nulle en public, mais le grand art de la manipulation , ça je sais pas,  (comme dirait une grande chanteuse québécoise). Bref, le théâtre donc. J'ai déjà fait du théâtre il y a 3 ans. Je ne sais pas trop si ça m'avait fait du bien là où il faut, mais en tout cas, je m'étais carrément bien éclatée. J'avais toujours super hâte d'aller au cours le jeudi soir, on était une bonne équipe qui fonctionnait pas mal, et je me vidais

Cuisiner : une utopie dans la vie de tous les jours ?

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Les plats tout prêts qui pullulent dans les hypermarchés ou dans les magasins de surgelés, ou les "préparations toute faites" dans lesquelles on rajoute de l'eau et zou au four... Les restau qui font de plus en plus de vente de plats à emporter, voire de livraison gratuite. Et les sandwiches qui occupent une part importante dans les étals de toute boulangerie qui se respecte. Dans notre société d'aujourd'hui, ça paraît une réalité : on ne cuisine plus "utilitaire" . On cuisine les grands soirs pour se faire plaisir, une tarte le dimanche midi, un plat mijoté pour épater les amis, une caille aux raisins pour séduire son Chéri... mais la cuisine des soirs de semaine, la cuisine de tous les jours, où est-elle passée ? On ne cuisine pas, pour tout un tas de bonnes raisons : flemme, pas le temps, facilité d'acheter du tout prêt, grand choix des plats cuisinés, coût, organisation... Depuis que j'ai repris le travail et que l'on

Cette manucure que je ne fais pas

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Avant de partir de Belgique, j'ai dévalisé les magasins en produits de beauté qui n'existent pas en France. J'ai notamment ramené une horde de vernis Catrice, à croire qu'il n'existe pas de vernis dignes de ce nom en France... Au fur et à mesure de l'emménagement, j'en ai trouvé dans plusieurs endroits, sacs à main, sacs à dos, cartons, à droite à gauche, je les ai rassemblés dans la salle de bain, pile devant l'évier, bien en évidence. Il y a ce cuivré qui sent l'automne, et ce doré qui appelle les fêtes de fin d'année, et ce givré avec des promesses de "changing colour" comme autant de brins de neige en hiver. Et ce vert, un vrai sapin de Noël à lui seul.  Bref, ils sont là, en rang d'oignons, bien propres sur eux. Ils attendent. Tous les jours, je me dis que le soir venu, enfin je prendrai le temps d'en essayer un. Au moins un. Et tant pis pour mes mains qui sont sèches de travaux manuels, d'installation d