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Affichage des articles du septembre, 2013

Le bonheur en 2013, c'est dépassé ?

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Quand le "rapport 2013 du bonheur" publié par l'ONU place la France bien loin derrière les pays nordiques, à la 25ème place , et qu'une étude nous dit qu' un français actif sur trois songe au suicide (rapport à son boulot de merde sans doute), faut-il en conclure que les français ont le moral en berne, dans les chaussettes, à zéro ou que sais-je ? Pas très optimiste tout ça ? Peut-être que ça a quelque chose à voir avec notre caractère très franco-français de gros râleurs-jamais-contents, qui sait ?... Quant à moi : suis-je heureuse ? Ça fait un sacré paquet de temps que je ne me suis pas surprise à me dire : "Tiens, là-juste-maintenant, c'est un moment parfait, je me sens heureuse". Bon, en même temps, quand je pense au bonheur, je n'ai plus envie de fondre en larme comme l'an dernier . C'est déjà ça ! Au jour le jour, c'est sûr que je ne me dis pas "youhou, quel bonheur ce matin !" , en particulier le

Et de deux ! [aka la rescapée du blog]

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Bon bin voilà : cahin-cahant, tant bien que mal, on a fini par y arriver, à ce deuxième anniversaire de blog !  Une deuxième année bien plus chaotique que la première . Avec une humeur pas toujours au top, un boulot pas franchement satisfaisant, et clairement un passage sans (sans blog, sans envie, sans humour, sans rien en fait). Mais un an après et malgré tout, je suis toujours là ! Avec encore des idées (moins qu'avant, faut que je reprenne le rythme ou plutôt que le rythme s'adapte, je suis pas plus une poule pondeuse d'article, nanméo !), encore des projets, un nouveau thème d'article qui va arriver prochainement (allez, dans un mois si je suis en forme de l'écriture !) et dont je vous garde la surprise toute fraiche ! A vec une attitude clairement plus détachée envers ces bêtises de courses au stats , envers les Unes de Hellocoton (même si je suis toujours autant ravie d'en faire partie), et envers la blogosphère dans son ensemble (les po

Ces gens malades

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 Ces gens malades, ceux qui se traînent dans le métro à l'heure de pointe en t'éternuant élégamment dessus, ou les collègues qui te font la bise baveuse (ou te serrent la pince) puis se mouchent dans leur vieux truc à carreaux dégoulinant de morve. Oui, exactement ce genre de gens-là. JE LES DETESTE ! Voilà, c'est dit. Je les exècre, je les hais, je les abhorre. Est-ce bien clair ? En particulier les collègues d'ailleurs.  Ceux qui sont malades à en crever mais préfèreraient justement crever plutôt que de se soigner correctement et pas à coup d'un demi Doliprane quand ils y pensent, d'un Humex par ci par là et d'une ou deux pastilles pour la gorge à la place de leur pastille à la nicotine habituelle (oui parce que ces gens-là sont stressés en plus, ils fument comme des pompiers, mais tous les 3-4 mois se décident d'un coup à arrêter de fumer pour reprendre de plus belle 3 jours et un paquet de patchs à la nicotine plus tard). Ceux qu

Celle qui attire les employeurs pénibles...

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Y'a des nanas qui ne sortent qu'avec des mecs qui les rendent malheureuses, des mecs qu'elles ne peuvent pas s'empêcher de se coltiner même quand elles savent que ce n'est juste pas celui qui leur faut. Bah moi c'est pareil, sauf que c'est pas dans ma vie amoureuse que j'ai ce genre de problème (chéri a eu un instant peur), mais dans ma vie professionnelle. J'ai pas de bol sans doute. Deux employeurs à mon actif, tous les deux "pénibles" (restons politiquement correct, je vous prie...). Je sais pas, ça doit être dû à ma tronche de nana sympatoche, qui voit toujours le bon dans l'autre ("trop bonne, trop conne", me dirait ma grand-mère qui sans doute a connu elle aussi de nombreux employeurs à son époque...). J'ai beau être sur mes gardes lors des entretiens et les premiers jours de période d'essai, mais je me fais systématiquement entuber. Pas tout de suite. Mais à la longue, au bout de quelques

Et sinon, on fait comment pour se maquiller ? [scénario catastrophe inside]

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On arrête de se laver ? Ou on met un jour du fond de teint, et le lendemain du mascara, mais surtout sans mettre de crème pour le visage avant, ni de déo après ??? Parce qu'il paraît que désormais, nos produits de beauté sont bourrés de cochonneries à la mord-moi-le-noeud... Si on n'en met qu'un par jour, ça passe. Mais si on en utilise plusieurs, alors là, ça casse direct. Du coup, je me demande sérieusement lequel choisir. Non mais parce que le jour où je me fais un shampoing, je dois me laver juste à l'eau. Et le jour où je me maquille, c'est même pas la peine de prendre une douche ! De toute façon, vu que ça fait bien 3 semaines que j'ai du vernis sur les ongles de pied, je dépasse forcément les limites, quoi que je fasse. Pas rassurant, tout ça... Mais que risquons-nous, vous demandez-vous ? Mes pauvres, si vous saviez ! Le problème, c'est tous ces cosmétiques dont on se tartine la poire à longueur d'année. Ils sont sou

La maniaque du VRAI beurre

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Le beurre et moi, c'est une grande histoire d'amour (et de culotte de cheval mais ce n'est ni le lieu ni l'heure pour parler de mon gras mal placé). J'aime le beurre. Sur des biscottes avec du miel ( remember ), sur du pain avec des radis, et plus récemment (quoique, 8 ans, ce n'est pas non plus hier) avec du fromage grâce à mon vendéen de mari (vendéen n'étant pas une insulte) (quoique, si l'on considère que cette manie de tartinage de beurre n'améliore en rien cette mfgghhhhrhggnn de culotte de cheval). Mais les filles le beurre, c'est très compliqué (Mallaury Nataf, sors de ce corps). Parce que quand je fais les courses, ce n'est pas un type de beurre, mais 2 que je dois acheter. Celui de Chéri, le-seul-l'unique beurre aux cristaux de sel de Noirmoutier, et du beurre pour cuisiner. Parce que Chéri ne me prête pas son beurre pour mes gâteaux, ce sale égoïste. Le beurre pour les gâteaux. Ca semble simple comme ça, couc

Pensées futiles et autres incohérences

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Suis un peu déçue que l'été soit aussi formaliste. Commencer pile le 1er juillet et terminer pile le 31 août, c'est très largement jouer les psychopathes des dates... En clair, j'aurais bien pris un peu de rab' en septembre ! D'autant plus que les pantalons qui me vont actuellement sont au nombre exact de 2. Dont le fameux tye-and-dye d'il y a 2 ans (et encore, uniquement car la javellisation l'avait agrandi d'une taille à l'époque). Et qui, compte tenu de l'actuelle mode à base de lâcher-de-bêtes-dangereuses et de fleurs-façon-papier-peint-de-ma-grand-mère est malheureusement complètement has-been... Sans plus de cohérence, cela ne m'a pas empêchée d'acheter 2 hauts hier plutôt que de m'attaquer à la problématique pantalonesque de ma garde-robe. Cherchez l'erreur. En tout cas, même avec 10 Grazia de retard, j'ai tout bien compris que cet hiver, on allait porter des pulls de laine mixée noir et blanc. Comme ça.

Quand je serai grande...

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... je serai rentière ! Comment ça, c'est pas un métier ? Et depuis quand c'est pas un métier, d'abord, hein ?  Nan mais parce que moi j'ai lu Pierre et Jean (Maupassant pour les non-intimes) quand j'étais au lycée. Et Jean, il avait trop la belle vie avec un petit héritage venu dont ne sait où - à vos bons cœurs, mesdames-messieurs si vous n'avez pas d'idée d'héritière ! -, il se la coulait douce peinard dans un appartement bien à lui, à grailler et à draguer les nanas (ok, j'extrapole un peu sur le roman, mais juste un peu, hein !). Bref, depuis ce temps-là, je sais ce que je veux faire de ma vie : je veux être RENTIERE  ! Pensez, une vie de rêve en somme. Le premier du mois, je toucherais ma rente en francs euros sonnants et trébuchants. Le 2, je ferais le tour de mes magasins préférés, une jupette par là, un bouquin par ci... Tous les jours j'irais au restau parce que faire la bouffe, allo-quoi j'aime manger mais je

J’ai vu : Moi, Moche et Méchant 2

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Il y a quelque temps, j’avais besoin d’une sacrée dose de bonne humeur pour me sortir de la morosité dans laquelle j’étais. Du coup, il ne m’a pas fallu longtemps pour me décider à aller voir le seul film drôle qui passait dans le petit ciné à côté de mon bureau : Moi, Moche et Méchant 2.  J’ai vu le premier opus il n’y a pas si longtemps que ça à la TV, et j’ai été agréablement surprise.  Et vous savez quoi ? Le deuxième m’a encore plus agréablement surpris que le premier !  Déjà parce qu’en général, les suites de films sont toujours beaucoup moins drôles que les premières. Là, ça n’est carrément pas le cas, grâce à l’apparition d’un nouveau personnage complètement nouveau et loufoque : l’espionne Lucie qui est une réplique jubilatoire d’Audrey Lamy dans Scènes Ménage (d’ailleurs, c’est elle la voix de Lucie).  En plus, l’histoire est construite complètement différemment, ce n’est pas un prémâché-prédigéré de l’histoire précédente. Dans le 1er, le thème tourne aut

Vous reprendrez bien une petite part de tag ?

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Depuis qu'il est né est un blog que j'aime beaucoup suivre. D'abord et avant tout parce que Lilia décomplexe la maternité : non, être mère, ce n'est pas bisous-coeur-Bisounourland, c'est pas juste inné-sorti-du-chapeau, c'est loin d'être facile et gagné d'avance, et elle le dit ! Et ça, j'apprécie. Et puis Lialia, c'est aussi une femme avec ses hauts et ses bas, ses humeurs et ses coups de gueule, et ça aussi j'aime ! Bref, il y a juste des lustres de ça, Lialia m'a taguée. J'ai un peu honte d'avoir traîné autant pour lui répondre, mais bon, le principal, c'est que j'aie finalement réussi à accoucher de ces quelques questions-réponses ! - Quel est ton plus beau souvenir de vacances ? Celles que je passais chez ma grand-mère en juillet puis chez mes parents en août, quand j'étais petite. On ne partait pas (pas les moyens et pas envie aussi), mais on s'amusait quand même bien ! J'en parle un peu par

Blessure par indifférence interposée

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C’est quand tu fais une tête de dix pieds de long et que personne ne le voit.  C’est quand on sait que ton CDD va se terminer dans quelques semaines et qu’on ne te demande pas si ça va.  C’est quand tu lances des piques à ce sujet en espérant que quelqu’un rebondisse dessus, mais que personne ne le fait.  C’est quand on est en open-space avec des bureaux à peine à 2m de distance les uns des autres et que c’est comme si chacun était dans sa bulle, imperméable aux autres.  C’est quand ton chef t’annonce que la direction va supprimer un poste mais que collectivement, ce n’est pas si dramatique que ça. C’est de ton poste dont il s’agit.  C’est quand d’un coup d’un seul, tes chefs de projets te disent tous à quelques jours d’intervalle qu’il est temps de boucler une affaire, finir un rapport, laisser une présentation facilement accessible dans le serveur.Sans jamais évoquer ton futur départ. C’est quand tous les jours tu comptes le nombre de jours qu’il te reste à faire, avec des

Le jour où elle a arrêté de bloguer

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Ce jour-là, ce n’est pas un jour mémorable, un jour où sa vie a basculé, un jour de trop ou un jour de pas assez. Juste un jour normal. Elle ne sait même plus quand c’était exactement. Juste un jour ordinaire où, le soir en rentrant chez elle, elle n’a pas allumé l’ordinateur. Elle s’est sans doute allongée sur sa chaise longue sur la terrasse au soleil, ou lovée dans son canapé sous une vieille polaire par ce temps de novembre que nous avons eu en mai. Elle a sorti un nouveau livre et s’est mis à le lire. Elle n’a pas éprouvé le besoin de lire ses mails, pour une fois… Et puis le lendemain a été juste la même réplique que la veille, un jour banal. L’envie de rentrer chez soi, de continuer son livre. Et moins à celui lié à sa lecture quotidienne de blogs. Une addiction en a laissé place à une autre. Les jours ont passé, rapides ou lents, le temps des barbecues au soleil, des livres avalés en moins de deux, les sorties entre amis, les heures qui oublient de s’écouler