Cartons et dommages collatéraux


Les cartons sont finis, je répète, les cartons sont finis.

Bon, certes, en cherchant bien (ou même sans trop chercher d'ailleurs), je devrais pouvoir trouver de quoi en remplir 2 ou 3, mais bon. Au global (ce que je me dis depuis déjà 3 jours), au global donc, c'est fini. Quasiment. Donc du pareil au même. Presque incessamment en cours de fin, vous dis-je...

En revanche, on y a tout laissé, dans ces cartons. Et je parle pas juste du matériel, de nos innombrables assiettes, de nos boîtes à merde et des chaussures qu'on devait jeter mais qui finalement remplissent les trous-infâmes des cartons en toute fin de remplissage.

Nonon, je parle du reste. Genre notre santé par exemple. Je sais pas pour chéri, mais moi, j'ai le dos tout mort depuis 2 semaines et 3 rouleaux de scotch. J'ai mal au dos la journée et j'ai mal au dos la nuit. Je rêve que j'ai mal au dos, c'est-y pas incroyable ? Et quand je me réveille, le rêve devient réalité. Pas comme les cartons qui se feraient  comme par magie pendant mon sommeil !

Genre toute illusion à propos de la répartition des tâches dans notre couple, et du sens du travail physique de Chéri. Le dernier déménagement, c'est moi qui me le suis paluché, et pour cause, il était déjà en poste en Belgique à l'époque : recherche du déménageurs, démarches administratives and co, et bien sûr, les cartons !
Là, normalement, si on y réfléchit bien, c'était l'inverse. Donc à chéri de s'occuper des trucs administratifs (et on peut pas dire, ça a été exécuté d'une main de maître). Par contre, côté cartons, comment dire ? Il avait fait 1 carton par jour la semaine dernière
CINQ cartons.
De livres (le truc le plus facile à faire, sans vouloir être mauvaise langue).
Je suis donc arrivée de Lyon, 4h de train, le vendredi soir, pour le lendemain attaquer (joyeusement) les cartons. Et rebelote ce WE. Youhouu !
Le tout pendant que chéri trouvait milles prétextes pour faire autre chose : l'inventaire de notre congèl, les menus de la semaine pour utiliser au mieux les ressources surgelées (incluant de me faire faire 2 pâtes brisées en semaine, alors que l'on rentre à 19h45 le soir…).

Bref, je pense que j'ai largement accumulé une semaine de fatigue et de retard de sommeil ces derniers jours.
Je songe à hiberner à Lyon, entre 2 cartons. Je me fais ours et pis c'est tout !

Commentaires

  1. et si chéri ne travaille pas, il peut pas lui, préparer la pâte brisée en journée ?? deux d'un coup et une au congélo, faut pas pousser bobobnne hein !! courage !

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  2. Génial tu as fini...
    Je te comprends c'est super dur
    Gros bisous

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  3. Tiens bon ,la fin approche!
    Bon courage!

    bisous

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  4. je me suis tapée la plupart des cartons toute seule aussi parce que le géant n'avait pas voulu prendre congé. heureusement que j'ai 2 amis qui sont venus m'aider sinon je n'aurais pas vu la fin!

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  5. Je venais te lire en vitesse ces derniers jours et je n'ai pu déposer de commentaire sur ton au revoir à Bruxelles émouvant et ta folie des cartons toute fatiguante. Et là, je n'ai plus qu'à te dire "bonne hibernation". Fais ton nid à Lyon, mais à ton rythme :)
    Des bises

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