Etudiante un jour...


Depuis que j'ai commencé mon nouveau boulot à Lyon, je suis traversée par une étrange sensation ambivalente.

D'un côté, j'ai l'impression de rajeunir d'une 1/2 douzaine d'années
Peut-être parce que je suis logée dans un studio de résidence étudiante qui doit bien faire au moins 15m2.
Ou alors parce que ma nouvelle boîte embauche en général des jeunes diplômés, et que du coup, on me traite en tant que tel, même si j'ai plus de 4 ans d'expérience + 1 an de glandage professionnels !

Mais d'un autre côté, je me sens vieille. Pas physiquement, mais plutôt dans mes idées, mes convictions. C'est comme s'il y avait un gouffre entre eux et moi...
Les préoccupations de mes jeunes collègues, c'est de s'installer avec leurs petit(e)s copain/copine dans un T1bis dans le centre-ville, le plus près possible des magasins et des bars. Moi, c'est d'acheter une baraque au milieu de la cambrousse avec mon mari, enfin se poser, puis dans quelques temps, pondre le gosse qui va avec.
En plus, je suis désormais du genre blasée, ce qui franchement contraste avec l'enthousiasme de mes nouveaux collègues qui arrivent à des heures indues (je dois être à peine levée, d'ailleurs, à ces heures) et partent du boulot à des heures tout aussi indues, le tout avec une pause déjeuner de 1/2h sandwich à la cantine. 
Et ça, ça me rappelle quand j'avais leur âge. J'étais comme ça aussi, plongée dans mes projets, à fond les ballons. 
Et bien j'ai changé. Vu la reconnaissance que j'en ai eue, je ne suis clairement plus du genre à vivre pour mon travail. Et même si c'est pour rentrer le soir dans ma cage à lapin et me plonger de plus belle sur l'ordi et dans la futilité de mes blogs favoris, je ne ferais pour tout l'or du monde pas d'heure supp' à gogo, juste pour la belle gueule de mon entreprise, ou pour avoir un sourire et une jolie croix dans mon évaluation de fin d'année.
C'est limite si je ne compte pas mes trimestres avant la retraite les vacances. Vieille, je vous dis. Une antiquité !

Bon, tout ceci est à tempérer bien sûr. Je ne suis dans la place que depuis une semaine, je me plonge à peine dans mes dossiers, et je me connais. Bientôt, ils me tiendront à coeur et j'en serai malade de bâcler mon travail par manque de temps !


Enfin, le principal dans tout ça, c'est que je vais pouvoir me racheter des fringues de djeun's : à moi les Asics et les jeans en veux-tu en voilà ! 


Et vous, vous vous sentez décalé(e) des fois, par rapport à votre environnement professionnel (ou même familial) ?

Commentaires

  1. bien d'accord avec toi à propos de la reconnaissance professionnelle, j'en suis revenue aussi même si je cherche du boulot plus activement qu'il y a un an !! tu es déjà rentrée alors, vu l'heure ou tu publies ?? bisoussssssss

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    1. Non, je suis rentrée à 18h15, j'avais écrit le billet ce WE déjà !

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  2. Je souris à te lire.... Décalée.... Heuuuu ? Ce matin, j'avais l'impression d'avoir endossé le costard de mon ancien patron .... Familial, je me pose pas trop de questions mais c'est sur le plan amical où je me sens un peu larguée quelques fois. Bises

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  3. mais si tu sais l'heure à laquelle ils arrivent tu es présente aussi non? ^^

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    1. Tu rigoles ! Je demande, avec mon air con et ma vue basse !

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  4. En tous cas tu as l'air de t'y plaire :)
    Moi j'suis toujours en décalage !!! On me donne 26 ans, j'en ai 32.
    L'un de mes meilleurs amis a 19 ans (le guy sur ma bannière -oui oui, 19ans le beau gosse...) et je m'entends comme cul et chemise avec ma directrice - 59 berges...

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