Comment que c’est trop dur d’être une blogueuse
Y’a
pas à dire. Être une blogueuse, c’est dur. Ca demande de réels sacrifices de
soi. Tous les jours.
Comme
ça, on ne se rend pas compte, car de loin, la blogueuse ressemble à n’importe
quelle nana, les cheveux au vent, le nez en l’air… Déjà, le nez en l’air. C’est
plus qu’un simple nez en l’air, c’est carrément la truffe au vent.
Et
oui, car la blogueuse a l’œil sur tout ce qui bouge autour d’elle, elle est
attentive à la moindre information extérieure susceptible d’impliquer plus de 5
lignes de texte : un tram en retard pour la 2ème fois de la
semaine ? La blogueuse remue ses antennes sensibles à l’article « humeur
grognon du jour ». Une liaison internet qui foire, un installateur de box
incapable, un vendeur de portables incompétent ? La blogueuse se réjouit d’avance du nombre de visites qu’elle
aura le lendemain de la publication de son coup de gueule bien senti. Bref,
tout, ce qui se passe autour de la blogueuse, absolument tout, peut faire
office de prétexte pour écrire, écrire, écrire…
Mais
cela ne s’arrête pas là. La blogueuse n’est pas que spectatrice, non, elle
interagit. Je dirais même qu’elle ne manque pas de trouver des occasions pour
nourrir son blog. « Tiens, et si je m’inscrivais sur Adopte-un-Mec, de
beaux billets en perspective, gniark gniark gniark. Et puis j’en ai un peu
marre de Chaton, ça me fera du changement ! ». ou alors « pfff,
pas d’idée d’article pour demain : tiens, si j’allais au ciné, je pourrai
toujours donner mon avis sur le film pourrave qui passe en ce moment :
coup de gueule sur le prix de la séance par rapport à la qualité +
critique du film =
jackpot ! ».
Mais
là où la blogueuse est la meilleure, son unique sujet inépuisable et
intarissable, c’est elle. Bah oui, pourquoi parler du vaste monde si l’on peut
parler de soi et rassembler les gens qui se ressemblent en un seul lieu :
son blog ?!
« Tiens,
j’ai mangé des coquillettes aujourd’hui, ça me donne une idée d’article ! »
ou « Chaton m’a quittée, c’est affreux, il faut absolument que je m’épande
sur mon blog. En plus, la raison de la rupture, à savoir mon inscription sur
Adopte-un-mec, est trop injuste : après tout, c’était juste pour trouver de l'inspiration pour mon blog la bonne
cause. Ils comprennent rien ces mecs ! »
Bref,
comme dirait (presque) une sans-culotte bien connue des sitcoms
d’AB-production : « les blogueuses, c’est très
compliqué ! »
Mais ce que nous souffrons de déformation professionnelle chronique et en plus on ne soigne pas ^^
RépondreSupprimerOn ne se soigne pas, et le pire, c'est qu'on se refile la "chose" les unes les autres...
SupprimerEt puis Hellocoton c'est addictif mine de rien ... ça nourrit notre "névrose" loool. On est tombé dans la marmite ...
SupprimerC'est clair ! Des fois, un peu trop addictif, même...
SupprimerTrès juste tout ça (tiens, ça me donne une idée d'article... Non je plaisante).
RépondreSupprimerMdr ! c'est tellement vrai ! je pense blog, je regarde blog, je vis blog...bizz
RépondreSupprimerEt je passe même mes vacances blog ! Affreux !
SupprimerTu m'as fait rire... Mais bon dans l'ensemble tu n'as pas tord, je vais aller lire si les coquillettes étaient bien cuites
RépondreSupprimerBisous
Elles étaient bien cuites, t'inquiète !
SupprimerJ'adore! C'est tellement vrai!
RépondreSupprimerEt j'ai remarqué que les idées viennent uniquement quand on n'a pas le temps de se mettre sur l'ordinateur (genre: tiens, si j'écrivais un billet sur la joie de traiter les boutons de la varicelle sur les tout-petits... pile poil quand on est les mains dans le rouge!)
Super Blog, en tout cas. Bravo!
En ce moment, moi, c'est la nuit que j'ai des idées... mais le matin, elles se sont envolées, dommage !
SupprimerMerci pour ton commentaire !